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La Seconde Guerre d'Amérique centrale, parfois aussi appelée Second Conflit d'Amérique centrale ou encore Seconde Guerre d'Amérique du Sud, ou encore Nouveau Viêt Nam est un conflit qui dure de 2003 à 2010 dans lequel les Nouveaux États-Unis envahissent la Colombie, l'Équateur, le Pérou et le Venezuela. La guerre solde par un désastre qui coûta la vie à des milliers d'Américains et laissa des milliers de vétérans en difficulté une fois rentrés chez eux.

Histoire[]

La Seconde Guerre d'Amérique centrale débute le 15 janvier 2003. Les États-Unis envahissent la Colombie, l'Équateur, le Pérou et le Venezuela. La guerre solde par un désastre qui coûta la vie à des milliers d'Américains et laissa des milliers de vétérans en difficulté une fois rentrés chez eux. Finalement, le reste de la Bande des Quatre est balayé par une vague de réformes.

Lorsqu'un semblant de contrôle civil et d'ordre fut restauré aux États-Unis, le Département de la Défense et l'Agence de lutte antidrogue (DEA) réorientèrent leur attention vers la poudrière d'Amérique centrale. Gonflés d'un optimisme présomptueux, ils étaient persuadés que leurs nouvelles unités militaires, dotées de véhicules aériens de pointe et des premières générations de cybersoldats, pourraient aisément terrasser les forces désorganisées des barons de la drogue sud-américains. Pour légitimer cette entreprise belliqueuse, ils brandirent l'étendard de la menace persistante que ces seigneurs de la drogue faisaient planer sur l'économie américaine. Cette rhétorique guerrière sonnait creux, sachant que la majorité des substances illicites consommées aux États-Unis étaient désormais des narcotiques de synthèse, concoctés sur le sol national sous la bannière du « Achetez américain ! ».

Il ne faisait aucun doute aux yeux du monde que cette guerre n'était qu'une tentative à peine voilée de s'approprier des terres, visant à assurer aux États-Unis une base de ressources captives et une mainmise incontestée sur l'ensemble de l'hémisphère occidental. Cette manœuvre audacieuse eut également pour effet de repousser l'inéluctable chute de la tristement célèbre Bande des Quatre.

Les eurocorporations, qui avaient déjà tissé un réseau d'influence économique solide en Amérique du Sud, s'élevèrent avec véhémence contre cette incursion. Le conflit se métamorphosa rapidement en une lutte acharnée pour la suprématie sur le reste de l'hémisphère. Les États-Unis y engloutirent la quasi-totalité de leur puissance militaire, tandis que les eurocorpos s'empressèrent d'inonder les armées autochtones résistant à l'invasion d'une manne providentielle d'aide, de formation, d'équipement et de ressources financières.

Ce schéma belliqueux n'était pas sans rappeler la tactique soviétique éprouvée depuis des décennies : « Laissez-les s'entre-déchirer ». Cette similitude n'était pas fortuite ; les Européens avaient astucieusement recruté les conseillers militaires de l'Union Néo-Soviétique pour orchestrer le déroulement de la guerre.

Dans ce cas précis, la stratégie européenne ne visait pas à affronter directement la machine de guerre américaine, mais plutôt à transformer l'invasion en un bourbier si coûteux que les Américains finiraient par s'avouer vaincus, reproduisant ainsi les scénarios catastrophiques du Vietnam et de l'Afghanistan. La Bande des Quatre, dans un élan de témérité, décida de lancer une offensive massive dans les territoires inhospitaliers de Colombie, d'Équateur, du Pérou et du Venezuela. Les forces américaines se retrouvèrent embourbées dans un théâtre d'opérations cauchemardesque, mêlant jungle impénétrable et reliefs montagneux escarpés, face à des adversaires farouchement déterminés à défendre leur terre ancestrale et leur existence même.

Comme on pouvait s'y attendre, le tribut payé par les Américains en vies humaines et en matériel atteignit des proportions vertigineuses. La guerre s'enlisa pendant près de huit ans, saignant à blanc l'économie américaine. Conformément aux prévisions des stratèges néo-soviétiques, ce ne fut pas une défaite militaire qui mit un terme au conflit, mais l'absence criante de victoire. La Bande des Quatre, aux abois et luttant désespérément pour préserver sa popularité déclinante et son emprise vacillante sur le peuple américain, avait parié sur une guerre éclair et victorieuse pour redorer son blason. Ce pari audacieux se retourna contre eux de manière spectaculaire, et la Bande des Quatre fut balayée du pouvoir par une vague de réformes gouvernementales portées par le nouveau Congrès.

Le conflit continua de s'étioler, dégénérant en une série d'escarmouches sporadiques opposant les troupes américaines aux guérilleros locaux. Finalement, les États-Unis, exsangues et démoralisés, jetèrent l'éponge. La guerre s'acheva dans un silence assourdissant, laissant les eurocorporations savourer un triomphe amer.

L'épilogue de cette tragédie se joua alors que les forces américaines amorçaient leur retrait. Un des épisodes les plus sombres de la guerre allait se dérouler. Durant le conflit, l'armée, en sous-effectif chronique, avait massivement recruté des contractuels civils, pour la plupart des travailleurs qualifiés mais au chômage avant les hostilités. À la fin de la guerre, plus d'un demi-million de ces civils se trouvaient cantonnés à Panama City et dans diverses bases militaires disséminées au Panama et en Colombie.

Malheureusement, les coupes budgétaires draconiennes imposées par le nouveau Congrès asséchèrent les fonds disponibles pour leur rapatriement. Dans un geste d'une cruauté inouïe, la décision fut prise d'abandonner ces civils au Panama, résiliant brutalement leurs contrats tandis que le gros des troupes régulières était rapatrié. Cette trahison donna naissance à l'infâme Marche des Nomades de 2010-2011, un exode désespéré qui fit plus de victimes que la guerre elle-même et aboutit à la prolifération de gangs nomades mexicains et de pirates côtiers, semant les graines de futures instabilités dans la région.