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La Bande des Quatre est une organisation composée de la NSA, de la CIA, du FBI et de la DEA. La Bande des Quatre avait usé de son omnipotence pour s'emparer de l'Amérique. Les divers membres de la « Bande » avaient le pouvoir légal de faire n'importe quoi, à n'importe qui, n'importe quand.

Prenons la NSA, par exemple. Depuis les années 1950 et jusqu'en 1992, cette organisation posséda un enregistrement d'un grand nombre de télégraphes, coups de téléphone et appels radio effectués à Moscou. Elle enregistra même les appels cryptés, même s'il fallût vingt ans pour en déchiffrer certains. Aux États-Unis, elle possédait un enregistrement des dépêches et télégrammes envoyés par tous les bureaux en ligne du pays, de la Western Union, des banques ou des agences de crédit foncier. La NSA était sans conteste de loin la plus puissante des agences issues de la Bande des Quatre. Elle avait les moyens de travailler aussi bien sur le territoire des États-Unis qu'à l'extérieur sans aucune restriction.

Dans les années 1960, la NSA engagea plus de 22 000 personnes par an au poste d'analyste. La plupart des « agents » de la NSA furent soit « rattachés au Ministère de la Défense », soit perdus dans la somme absurde de paperasserie engendrée par le gouvernement.

Après la déclaration de la Loi Martiale de 1996, plusieurs mathématiciens et théoriciens de la communauté des renseignements militaires commencèrent à remarquer un certain nombre d'incongruités dans la façon synchrone d'agir des diverses agences gouvernementales. Un grand nombre « d'opérations noires » semblaient se dérouler sans aucune autorisation. Par exemple, en avril de cette année-là, une certaine Alexia Valenze fut « sanctionnée » par des agents de la NSA et de la CIA. Cette inconnue était un gril dans une revue de Las Vegas. Pourtant, son meurtre fut accompli dans l'attention et le détail qu'on porte à un assassinat politique de haut niveau, ce qui coûta plusieurs milliers de dollars au gouvernement américain. Finalement, on remonta l'ordre de son exécution jusqu'à un bureau vide du Ministère des Affaires Étrangères. À ce jour, le motif de sa mort, et l'homme ou la femme qui commandita le crime restent un mystère entier.

Dans un mouvement d'exaspération sans lien avec ce meurtre, le chef de l'État-major forma le MIC (Military Intelligence Cooperative ou Coopération Militaire d'Espionnage) pour s'occuper du grand nombre de duplicatas effectués dans les neufs agences de renseignements de l'armée américaine. Le MIC fut dirigé par des agents secrets militaires en poste depuis longtemps. Malgré les protestations de la NSA et de la CIA, il resta un département autonome.

Avec la création du MIC, la Bande des Quatre crut que l'on avait découvert ses véritables motivations. Elle prit plusieurs mesures visant à saboter le MIC. Au début, le MIC crut subir l'assaut de la seule NSA. Celle-ci étant affiliée au Ministère de la Défense, on pensa qu'il s'agissait d'une rivalité naturelle. Mais les problèmes ne tardèrent pas à provenir de la CIA, du FBI et de la DEA. Cela inquiéta les dirigeants du MIC, qui savaient de quoi ces organisations étaient réellement capables.

En 1997, alors que NSA dissimulait plusieurs informations satellites de source militaire et israélienne recueillies lors de la « Fission du Moyen-Orient », il devient évident que quelque chose ne tournait pas rond. La NSA avait plus de trois cents agents au Moyen-Orient. Quand la guerre Iran-Irak fut déclarée, ils se retirèrent sans transmettre la moindre information au MIC. La NSA retient aussi intentionnellement l'ensemble des photos satellites pendant deux heures. Le temps que ces renseignements soient reçus, les vieux transporteurs de missiles russes étaient en position et il était trop tard. L'armée perdit de nombreux effectifs en Arabie Saoudite et au Koweït. Invoquant le besoin de retirer ses agents sans qu'ils se fassent détecter, la NSA prétendit que toute action entreprise par l'armée aurait fait éclater la guerre avant que le moindre agent ait pu se retirer.

C'en était trop. Plus tard cette année-là, le MIC, sous la direction de M. Seward (désormais considéré comme le Président), ouvrit les fichiers du personnel du Ministère de la Défense et se mit à poser des questions.

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